Terres Univia se mobilise pour assurer la traçabilité des produits agricoles

Dans le cadre de l’association Numagri, l’Interprofession s’est engagée, aux côtés d’autres interprofessions et organisations du monde agricole, dans un projet ambitieux pour permettre aux consommateurs de suivre toutes les étapes de la fabrication des produits agricoles alimentaires. Deux cas d’usages sur le maïs et le soja ont été présentés lors du dernier Salon de l’agriculture.

La traçabilité des produits finaux est une attente de plus en plus forte des consommateurs. Afin de valoriser les productions agricoles françaises dans un contexte de concurrence mondiale et européenne accrue, Terres Univia s’est engagée dans un projet ambitieux de garantie de la traçabilité pour donner aux consommateurs toutes les informations sur les origines et étapes de fabrication des produits.

Deux prototypes sur le maïs et le soja

Deux cas d’usages ont été développés en partenariat avec Agdatahub, CrystalChain et Maïsadour : «Traçabilité du maïs grain produit en France » par Intercéréales et « Traçabilité du soja produit en France » par Terres Univia. Ces 2 prototypes maïs et soja ont été présentés lors du Salon International de l’Agriculture 2023.

Les outils reposent sur la technologie blockchain, qui permet de stocker et de transmettre des informations, avec des hauts standards de transparence et de sécurité, via des chaînes de traçabilité, des tableaux de bord et une application web.

Stocker les données associées au soja français

Pour Terres Univia, l’objectif de ce cas d’usage est de mieux valoriser le soja français, notamment vis-à-vis du soja d’importation, alors que le marché national est très déficitaire (4,4 millions de tonnes équivalent graines importées contre 4,7 millions consommées).

L’outil développé permettra à terme de stocker de manière sécurisée les données associées au soja tout au long de la filière :
- Production de graines
- Collecte
- Trituration pour la production de tourteaux à forte teneur en protéines (et d’huile)
- Incorporation de ces tourteaux dans des formules d’aliments du bétail et in fine tracer jusqu’à, par exemple, l’élevage de poulet.

Une interface de restitution permettra ensuite de montrer qu’un produit final, comme le poulet par exemple, est nourri avec du soja français non importé.

La même démarche a été mise en place en partenariat avec deux opérateurs de la filière soja pour l’alimentation humaine.

Lire le communiqué de presse

 

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