Les huiles et les protéines végétales ne sont pas réservées à l’alimentation humaine et animale. Des huiles parfumées de l’Antiquité au biodiesel, elles connaissent des usages d’une grande variété, que l’on qualifie par défaut de « non-alimentaires ». Actuellement en pleine expansion, les besoins et débouchés en la matière vont continuer leur importante montée en puissance dans les années à venir.
Si depuis des millénaires, l’homme trouve à l’huile des usages très divers (savon, lampe, etc.), une grande partie des utilisations traditionnelles ont été placées au second plan au début du XXème siècle. Les recherches se sont en effet alors concentrées sur les dérivés du pétrole qui ont permis de fabriquer une multitude de produits pour un coût relativement faible.
Mais depuis la fin du XXème siècle, les atouts des huiles végétales ont été progressivement redécouverts :
Le non-alimentaire constitue au final une part toujours croissante de l’usage qui est fait des huiles végétales et de ses dérivés. Voici quelques exemples d’utilisations :
Comme les huiles végétales, les protéines végétales ne sont pas réservées à l’alimentation et servent à des usages divers. Elles font l’objet d’applications notamment dans le domaine des biomatériaux.
Au-delà des huiles et des protéines végétales, la biomasse d’origine agricole (plante entière ou coproduits comme les pailles de colza ou les coques de tournesol) connait de nombreuses applications non alimentaires. La méthanisation constitue actuellement la principale voie de transformation énergétique de la biomasse d’origine agricole, permettant la production renouvelable d’électricité, de chaleur et de gaz.